lundi 11 janvier 2010

L'épreuve

Cette semaine j'ai pris le métro argentin pour la première fois. Pas de quoi fouetter un chat me direz vous. Non, pour une personne normalement constituée, il n'y a vraiment rien d'exceptionnel. Oui mais voilà, on m'avait dit qu'il y avait fréquemment des arrêts inopinés et moi je suis claustrophobe...


Cela faisait un moment que je me trouvais donc des excuses pour ne pas essayer. J'ai tout de même fini par me motiver pour tenter l'aventure avec ce mode de déplacement qui reste le plus rapide sur certains trajets dans Buenos Aires.

L'aller s'annonçait sous les meilleurs auspices, à une heure totalement creuse où les quais et les wagons se trouvaient par conséquent quasi déserts ou du moins bien dégagés.


Dans ce genre de situation je suis tout-à-fait capable de me maîtriser tant que la machine (le métro, l'ascenseur etc...) est en marche mais je redoute l'arrêt inexpliqué. Pour oublier mon angoisse je me concentrais donc sur le défilement des stations, certaines étaient classiques et d'autres agréablement décorées.

Tout s'est bien déroulé jusqu'à l'avant dernière station, la "9 de Julio". Sur le trajet qui la séparait du terminus, le métro a effectué pas moins de 6 arrêts en plein tunnel, en marquant à chaque fois une pause de 2 ou 3 minutes avant de redémarrer, autant dire pour moi une éternité.

Je suis sortie de la rame avec soulagement, et j'étais contente d'avoir pu aller jusqu'au bout du trajet.


Ragaillardie par cette première expérience, j'ai décidé de faire le trajet retour en métro à la fin de la journée pour conjurer le sort. Je suis tombée en pleine heure de pointe à la sortie des bureaux, les quais n'avaient tout de suite pas la même allure. Pas très engageant mais je suis tout de même montée dans la rame.

Rien à signaler sur les premières stations, puis rapidement le métro a recommencé à s'arrêter en plein tunnel. Cette fois, coincée dans une rame bondée à mort et basse de plafond, j'ai vraiment senti la panique monter.


Je suis donc sortie à l'air libre pour finir le trajet en taxi. Dommage, j'aurais bien aimé tenir jusqu'au bout...

3 commentaires:

Burd's family a dit…

L'essentiel c'est d'avoir essayé surtout connaissant tes faiblesses dans ce domaine. On peut appeler cela de la psychothérapie comportementaliste, il paraît que ça marche, continue, tu es sur la bonne voie !
Et avec un bon bouquin, ça ne marcherait pas ?
Stéphanie

Los Raffytos a dit…

Moi je crois qu'il faut descendre avec un bon Malbec !!!
guérir le mal par le mal !!

Virginie a dit…

Il me faudrait au moins les 2 en même temps, un bon bouquin agrémenté d'un bon Malbec, mais honnêtement je ne suis pas sûre que ça suffise...