mercredi 31 mars 2010

La bomba de tiempo

La bomba de tiempo, c'est un groupe de 17 percussionnistes se produisant tous les lundis soir à Buenos Aires sous la direction de Santiago Vazquez, le créateur du groupe. Djembés, Congas et autres instruments se donnent rendez-vous sur scène pour entraîner le public dans un énergie folle.

Les représentations se tiennent dans le décor underground du Centro Cultural Konex, une ancienne usine d'huile d'olive reconvertie en 1992.

Des 19h la foule prend possession des lieux et procède à quelques échauffements,




Et les heures qui suivent sont intenses, torrides et festives. Le public est envoûté par les rythmes afros, brésiliens, cubains ou colombiens improvisés sur la scène. Devant cette foule conquise, la Bomba s'amuse avec celle-ci, la faisant danser, sauter, se pencher, et le plaisir est réciproque! Une chaude ambiance faisant de cette fiesta une réussite assurée...



A tester de toute urgence, mais pour les résidents de Buenos Aires qui voudraient en savoir plus avant d'y aller, voici une petite vidéo explicative trouvée sur le net...

lundi 29 mars 2010

Recoleta c'est sympa

On aime bien se rendre à Recoleta, le quartier dont certaines rues ressemblent à s'y méprendre à celles de Paris. Souvent ça commence par un prétexte fallacieux pour aller faire un tour dans la galerie où l'on trouve tous les show-rooms des magasins de design. Par exemple ce jour là Cyril cherchait un tire-bouchon nouvelle technologie...

Et ça se termine inévitablement sur l'esplanade regroupant les nombreuses terrasses appelant irrésistiblement à une dégustation de boisson fraiche.



C'est également l'endroit rêvé pour faire ses premiers pas...

... et en musique qui plus est, car il y a toujours un petit concert à écouter au détour du chemin.

dimanche 28 mars 2010

Au pays des empanadas

Toute personne posant le pied sur le sol argentin se doit de goûter et connaître les empanadas qui se déclinent ici à l'infini. Ce sont des sortes de chaussons fourrés d'une farce salée qui donne justement à l'empanada tout son intérêt. Il en existe des dizaines de types qui varient selon les régions.

La farce crée toute la diversité mais également la qualité. Il ne faut pas qu'elle soit ni trop cuite ni pas assez, et les éléments qui la composent doivent l'être dans les bonnes proportions. A Buenos Aires il en existe de carne (viande), pollo (poulet), verdura (épinard), choclo (maïs), jamon y queso (jambon et fromage), cebolla (oignon)...

Sonia nous a par exemple préparé cette semaine des empanadas de poulet, dont la farce est composée, en plus du poulet, d'oignons, poivrons rouges, oeufs, olives, tomates et origan.



Une fois la pâte des chaussons garnie de cette préparation, ceux-ci sont badigeonnés de jaune d'oeuf puis enfournés jusqu'à ressortir dorés, ou alors frits dans l'huile cela dépend des endroits où ils sont servis.



Il faut savoir que chaque empanadas est signée par un dessin au bord de la jointure que tout Argentin connaît, et qui permet de reconnaître le garnissage sans avoir à croquer dedans. Astucieux non?

mercredi 24 mars 2010

Havanna

Il est un logo que l'on retrouve absolument partout à Buenos Aires, celui de la marque Havanna que voici:

Avant de s'y intéresser de plus près nous avons cru pendant un bon moment avec Cyril qu'il s'agissait d'une marque de cigares, avec le nom, la couleur, et la forme des boites vendues par les enseignes, de loin on s'est vraiment laissés berner...


Mais point du tout, il s'agit de LA marque argentine d'alfajores.

Qu'est-ce qu'un alfajor? D'origine espagnole, c'est LA pâtisserie que l'on retrouve de partout ici, composée de 2 biscuits voire plus, et d'un remplissage sucré, très souvent de la Dulce de Leche, la confiture de lait que les argentins utilisent à toutes les sauces dans les desserts.


Il faut vraiment aimer le sucré pour apprécier, nous on n'est pas spécialement fans mais il y a beaucoup d'amateurs en Argentine.


Havanna a également développé un concept de café-salon de dégustation dans ses points de vente.


Ceci est un exemple de café proposé. Si si c'est un café, certes glacé avec de la crème et de la dulce de leche dessus, mais un café quand-même! Bon je vous rassure, des cafés il y en a plein de sortes, et on trouve très facilement des expressos, ouf sauvés!

dimanche 21 mars 2010

On dirait la mer

A la périphérie nord de la ville s'étendent quelques banlieues chics longeant les bords de l'estuaire Rio de la Plata. Certaines abritent de belles étendues vertes où il est agréable de venir passer l'après-midi pour profiter du grand air au bord de l'eau. Certes sa couleur ne donne pas envie de faire le grand plongeon et ce n'est pas la mer, mais quand on aperçoit les bateaux au loin ca y ressemble...

Les promeneurs viennent faire le plein de soleil, boire un bon "licuado" (pulpe de fruit mélangée à de l'eau ou du lait) sur l'une des terrasses bordant le rivage...

... ou profiter en famille des jeux de plein air tels que l'inévitable partie de foot.



vendredi 19 mars 2010

Y'en po plou

Alors qu'est-ce que je conseille à ceux qui auraient quelques demi-journées à combler et besoin de mettre un peu de piment dans leur vie? Le mieux à mon avis est d'aller se faire faire un DNI, la carte d'identité d'ici. Et si possible en embarquant toute la famille, parce que juste pour une personne c'est pas marrant... Je vous promets du suspens, de l'action, des rebondissements, mais aussi un stage accéléré de maîtrise de soi en milieu hostile qui pourrait s'intituler "je respire et je reste zen pour ne pas craquer".

On y va c'est parti, mode d'emploi et déroulement des opérations:

Acte I:
-> Je retrousse mes manches et je constitue le dossier à la lecture des documents demandés. Comme par exemple, attention on prend sa respiration, le certificat de naissance au format multilingue et apostillé par la cour d'appel compétente (don't panic, je fais les fonds de tiroir, ouffffffffff il m'en reste un dernier exemplaire pour chacun de nous 4, y'a failli avoir du stress). Ou bien la copie du passeport traduite en espagnol par un traducteur assermenté, et certifiée par l'association des traducteurs assermentés d'Argentine. Bon sur ce coup-là j'avoue, comme on a tous les 4 des passeports dernière génération on n'a pas été obligés de passer par la case traduction, on est donc des petits joueurs.

Acte II:
-> Je prends rendez-vous auprès des services d'immigration pour le dépôt des dossiers. Verdict: 3 mois de délai. Pas grave, je suis d'un naturel patient (ha ha), et puis avoir rendez-vous cela signifie que le jour J on n'attendra pas trop (re ha ha quand j'y pense)... Par contre pas le choix sur la date et l'heure, inutile de pleurer sous prétexte que ça tombe pile poil quand pluton a son ascendant en neptune.

Acte III:
-> Le jour J et la bouche en coeur, je cours aux 4 coins de la ville récupérer tous les membres de la famille, et je confie notre destin au GPS chargé de nous emmener sur le lieu du RDV... Pas de bol, l'adresse est inconnue au bataillon, et c'est parti pour une chasse au trésor au milieu des klaxons.

Acte IV:
-> Après une enquête digne de "A la recherche de l'arche perdue", nous voici devant le bâtiment, ou plutôt le campement devrais-je dire. Car pendant les travaux, tout le service a été transféré sous une immense tente-chapiteau, ambiance base militaire au milieu du désert. Je verrais débarouler les chars que ça ne m'étonnerait pas. Mais que ne ferions-nous pas pour obtenir notre DNI, nous sommes prêts à (presque) tout affronter.

Acte V:
-> Comme les dizaines de personnes devant moi, qui ont toutes rendez-vous le même jour à la même heure, je fais la première queue (eh oui, car je vois bien qu'après cette étape il y en aura d'autres). 1h30 d'attente et de pleurs des enfants pour arriver au guichet et s'entendre dire: "Ah ben vous êtes 4, c'est balaud parce qu'on a retenu un seul rendez-vous, donc le monsieur il reste mais les 3 autres ils reviendront le jour où ils auront rdv" (envie de tout envoyer bouler)... le tout en espagnol donc c'est pas de la retranscription exacte mais ça voulait dire ceci. Le prochain créneau qu'on nous propose étant dans 3 mois, on commence à faire un scandale. Heureusement la société de Cyril a miraculeusement réussi à nous avoir les 3 rendez-vous dans la semaine en menaçant de faire un coup d'état.

Acte VI:
-> Je me présente le jour Jbis sur le lieu du drame avec les 2 enfants. Toujours autant de monde, la première attente de 1h30 se re-passe dans les pleurs car Dimitri s'impatiente pendant qu'Arthur décide de jouer à cache-cache derrière les centaines de sièges au fin-fond du chapiteau, la tension commence à monter... Finalement tout se passe bien au premier guichet, on avait les bons rendez-vous c'est ok. On a donc gagné le droit d'attendre pour la deuxième étape, à nouveau 1h30 d'attente, Yeaaaah!

Acte VII:
-> Nous voilà appelés, on y croit on se bat, bientôt tout cela ne sera plus qu'on mauvais souvenir. Sauf que voilà, un DNI ça se mérite: Et c'est parti pour une prise des 10 empreintes digitales de Dimitri, 11 mois. Alors là y'a fallu appeler du renfort, imaginez-le à 4 pattes sur le bureau d'un fonctionnaire de l'immigration affairé à isoler chacun de ses petits doigts pour le tremper dans l'encre et l'apposer dans la bonne case d'un formulaire, pendant que le petiot se débattait en hurlant, que je lui tenais les jambes et qu'un agent de sécurité avait été réquisitionné pour faire diversion. Au bout de 3/4 h d'efforts l'opération était un succès, mais c'est ce moment précis qu'a choisi Dimitri, toujours à 4 pattes sur le bureau, pour faire 2 énormes vomis probablement pour se venger de la torture subie (gros moment de solitude). J'ai surtout crû qu'il faudrait tout recommencer car les formulaires n'étaient pas vomiproof, mais l'agent dans la rage du désespoir a su effectuer les gestes qui sauvent pour récupérer les précieux papiers.


Acte VIII:
-> Et c'est là qu'arrive le coup de théâtre, j'y croyais pourtant. Le dossier de Dimitri ne pouvait pas suivre la procédure standard car c'était un bébé (ah bon, contente de l'apprendre). On me demande donc pour conclure l'affaire, une photo de lui. Ceci tombe comme un cheveu sur la soupe, cela ne figurait nulle part dans la liste des documents à apporter, mais miracle (le ciel doit être avec moi me dis-je en mon for intérieur), voilà-t-y pas que je trouve une ultime photo d'identité de lui sur fond blanc cachée au fin fond de mon portefeuille, et respectant qui-plus-est la norme argentine d'avoir la tête tournée à 39° vers l'Est. Je la donne confiante, et j'apprends, décomposée, que désormais les photos pour être valables doivent en plus être sur fond AZUL ou CELESTE, bleu quoi!!!! Faudra donc repasser, non je vous jure, ce jour-là on m'aura tout fait.

Acte IX:
-> Bon je passe sur le fait que moi non plus je n'ai pas pu finaliser le dossier, car dans l'enveloppe remise par l'ambassade d'Argentine à Paris et nécessaire au DNI il y avait une erreur dans mon nom de famille. Je n'en étais plus à ça près. Vas savoir pourquoi on a quand-même réussi à faire celui d'Arthur qui avait pourtant décidé de m'en faire baver, et qui s'était mis à faire des grimaces quand l'agent essayait de faire la photo numérique. Le problème est donc réglé pour la moitié de la famille, c'est déjà ça.

Conclusion:
-> Vous l'aurez compris l'histoire n'est pas encore terminée... Mais pour ceux qui ont eu le courage de lire le récit jusqu'au bout, voici une photo de la scène, prise en partant au moment où tout le monde fermait boutique même si j'aurai à nouveau l'occasion d'y retourner.

lundi 15 mars 2010

L'interview-vérité

Tous les mois l'association B.A.A. édite un journal destiné à ses membres et à la communauté française de Buenos Aires. Parmi les rubriques figure celle qui se nomme "l'expat du mois", où dans chaque numéro un expatrié livre ses impressions et partage son expérience en répondant au questionnaire de l'interview vérité.

Comme on m'a demandé de faire l'expat du mois de mars et que je me suis prêtée au jeu, je vous livre ici le résultat. Les lecteurs assidus de ce blog n'apprendront probablement rien, mais peut-être que d'autres personnes, en pleine réflexion métaphysique sur l'expatriation comme moi il y a quelques mois, auront envie d'avoir ce petit aperçu sur les hauts et les bas d'une nouvelle vie à l'étranger... Je me suis tout-de-même permis d'enlever 1 ou 2 questions qui ne me paraissaient pas faire avancer le schmilblick.



De quel pays viens-tu ?
De France, et cela fait maintenant 4 mois que je vis à Buenos Aires.

Comment as tu appris ton expatriation en Argentine ?
C’était dans l’air du temps car mon mari avait déjà reçu des propositions d’expatriation pour d’autres destinations où je n’étais pas prête à partir. L’opportunité de l’Argentine s’est présentée la veille de la naissance de mon deuxième enfant. Cela m’a tellement travaillée que je reste persuadée que cela a déclenché l’accouchement! C’était l’occasion de réaliser un rêve d’expatriation que nous avions depuis de nombreuses années, mais pour moi le moment n’était pas idéal pour un changement radical, il m’a donc fallu 2 mois de nuits blanches pour prendre une décision.

Comment s'est déroulé ton départ ?
Je garde le souvenir d’une course contre la montre, le temps me filait entre les doigts avec toutes les actions à réaliser, comme pour tout le monde j’imagine. Nous nous sommes par exemple mariés en urgence afin de faciliter les démarches. Une période de grande fatigue aussi car combinée avec l’arrivée d’un bébé. Mon souci principal était avant tout de concilier le départ avec mes contraintes professionnelles, et je suis finalement partie dans le cadre d’un congé parental. Nous étions également stressés par la vente de notre appartement, nous avons accepté une proposition une semaine avant que je ne quitte la France, et la signature du compromis de vente a eu lieu la veille de mon départ pour buenos aires.

Et ton arrivée ?
A la sortie de l’avion j’ai retrouvé mon mari avec soulagement après un voyage plus que rock’n’roll, seule avec mes deux enfants de 6 mois et 4 ans et demi. J’avais patienté à Lyon avec eux le temps que les meubles fassent la traversée par bateau. Nous n’avons donc passé qu’une semaine en appart'hotel avant de pouvoir emménager dans l’appartement que nous avions trouvé auparavant lors de la pré-visite. A ce moment là ma priorité a été d’accompagner mon fils aîné le mieux possible pour que son intégration à l’école se passe bien.

Qu'est-ce que tu détestes le plus à BA ?
Les rendez-vous manqués, les heures passées à attendre pour rien dès qu’il s’agit d’avoir rendez-vous avec un technicien pour un problème quelconque: Pour l’installation d’internet ou la réparation de la climatisation par exemple je ne compte plus le nombre de lapins que l’on m’a posés, ni le nombre de personnes que j’ai vues défiler…

Qu'est ce que tu aimes le plus à BA ?
Tous les lieux consacrés à la danse. Moi qui adore danser, je suis plus que ravie d’être tombée dans une ville où la danse fait partie intégrante de la culture.

Quel est ton prochain voyage ?
Probablement la Péninsule Valdés avec nos prochains visiteurs en avril pour pouvoir découvrir un peu plus l’Argentine, après avoir admiré El Calafate, Ushuaia et Iguazu ce mois-ci.

Une anecdote sur ton séjour dans ce pays ?
Je n’en suis vraiment pas fière, mais je me suis aperçue au bout d’une semaine que je lavais mon linge avec un adoucissant que j’avais pris pour de la lessive, et mes enfants avec une crème hydratante que j’avais prise pour un shampoing bébé, il me semblait bien que ça collait! Pas facile de ne pas parler la langue en arrivant…

As tu un projet personnel ici ?
J’en ai plusieurs, mais ma priorité est avant tout de bien maîtriser l’espagnol car je partais de zéro. Je me suis rendue aux cours gratuits de « International House » en février, et continuerai avec les cours de la UBA à partir de Mars. Je compte également profiter de mon temps libre pour me remettre au sport, et compenser ainsi ce que je n’ai pas eu le temps de faire ces dernières années entre le travail et les enfants.

Quel est ton truc anti coup de blues ?
Un petit coup de Skype avec les copines ou la famille peut vraiment faire des miracles. J’aime également beaucoup me faire chouchouter dans l’un des nombreux ‘centro de belleza’ de la ville…

Et ton secret pour voir la vie en rose ?
Je tiens à jour le blog de mon expatriation, les commentaires des lecteurs me rappellent régulièrement combien j’ai de la chance de vivre cette expérience.

En mot de la fin, quel est ton conseil aux nouveaux arrivants ?
Je suis moi-même encore en période de rodage après 4 mois… mais je conseille à ceux qui ne parlent pas la langue en arrivant de mettre l’accent sur son apprentissage car cela ouvre bien des portes une fois que cela n’est plus une barrière. Et de ne pas désespérer si l’on ne trouve pas sa place tout de suite, cela prend forcément un peu de temps mais au bout d’un moment tout finit par devenir familier !

dimanche 14 mars 2010

Les réceptions de l'ambassadeur...

... sont toujours un succès! (je sais il faut que j'arrête avec les Ferrero Rocher)

Alors merci à Jean-Pierre Asvazadourian, ambassadeur de France en Argentine fraîchement installé, d'avoir convié la communauté française via Buenos Aires Accueil à un pot de rentrée, non pas à l'ambassade mais dans sa propre résidence dans une banlieue cossue de Buenos Aires.


Toutes les femmes d'expat personnes présentes ont ainsi pu échanger avec cet homme charmant et accessible, et profiter du magnifique jardin et des salons de la propriété.




mercredi 10 mars 2010

Republica de los niños

Sur le papier le concept avait l'air super alléchant:

La "Republica de los niños" (La république des enfants) est un parc thématique éducatif situé du côté de La Plata à 40 km de Buenos Aires. Il reproduit à l'échelle des enfants une ville avec toutes ses institutions: parlement, palais de justice, église, banque, etc...

Le parc fut construit dans les années 50, et d'après la documentation officielle du lieu, Walt Disney le visita, et "surpris par tant de beauté" (sic!) s'en inspira pour construire plus tard Disneyland en Californie (mazette, rien que ça?).

Considéré comme le parc éducatif le plus important d'Amérique Latine, et le premier parc à thème d'Amérique (ah oui quand-même!), la Republica de los niños a un double objectif, le divertissement créatif dans un monde de rêve, et l'apprentissage des droits et obligations de tous les citoyens des pays démocratiques (hufff, eh ben avec ça on ne sera pas venus pour rien!)

Avouez que quand on lit la présentation on se dit que ça va envoyer du lourd, et nous sommes donc partis le coeur vaillant à la rencontre du parc. On avait tout-de-même pris les lunettes de soleil pour ne pas se faire aveugler par tant de beauté...

A l'approche du lieu dit on ne s'est pas méfiés, de loin on pouvait effectivement voir émerger des bâtiments type Disneyland, la visite s'annonçait prometteuse et l'après-midi serait donc placé sous le signe de la fantaisie!

Sauf qu'une fois à l'intérieur, l'enthousiasme de pré-visite est retombé comme un soufflé et le doute s'est installé. Une allée déserte s'offrait à nous, avec des reproductions de bâtiments certes, mais soit fermés soit totalement vides. Il en résultait une ambiance un peu tristounette et on n'a pas vraiment perçu l'intérêt de la chose ni retrouvé le concept attendu.



Les enfants étaient tout de même contents car le parc disposait également d'un petit train faisant le tour des 50 hectares,...

... ainsi que de quelques attractions pas nickel au niveau de l'entretien mais aptes à divertir les plus jeunes.



Voilà, y retournerons-nous? Probablement pas pour tout vous dire, mais nous n'avons pas non plus passé une mauvaise journée, et comme il faisait beau nous avons bien profité de la promenade au soleil.

lundi 8 mars 2010

Oscar du meilleur film étranger

D'accord le film français "Un prophète" de Jacques Audiard n'a pas remporté l'Oscar du meilleur film étranger, il était pourtant pressenti et ça nous aurait fait plaisir.

Mais soyons fair-play, et félicitons le réalisateur argentin Juan José Campanella qui est reparti avec la prestigieuse statuette pour son film "El secreto de sus Ojos", ou "Dans ses yeux" en français...

Ce polar traite de la soif de justice encore ressentie par de nombreux argentins plus d'un quart de siècle après la fin de la dictature, et nous ne manquerons pas d'aller le voir...

Synopsis (extrait d'Allocine): 1974,Buenos Aires.
Benjamin Esposito enquête sur le meurtre violent d'une jeune femme.
25 ans plus tard, il décide d'écrire un roman basé sur cette affaire "classée" dont il a été témoin et protagoniste.
Ce travail d'écriture le ramène à ce meurtre qui l'obsède depuis tant d'années mais également à l'amour qu'il portait alors à sa collègue de travail. Benjamin replonge ainsi dans cette période sombre de l'Argentine où l'ambiance était étouffante et les apparences trompeuses...


dimanche 7 mars 2010

La nuit à BA

Alors que Cyril était allé passer la semaine à Cuba et en République Dominicaine pour des raisons professionnelles (si si je vous assure, il n'avait emporté ni tongs ni maillot de bain dans sa valise), je suis partie tester le BA by night entre amis en me rendant dans LE lieu spécialiste de la salsa, Azucar à Belgrano... Nous étions ainsi tous les deux totalement raccord.


Cette soirée a confirmé ce que je savais déjà: De même que les argentins déjeunent ou dînent tard, ils sortent également tard, très tard. Ne comptez pas apercevoir quelqu'un avant 1h ou 2h du matin, et c'est à partir de 3h que le dance floor commence à faire salle comble. Certains vont même se coucher pour dormir et récupérer avant de sortir vers cette heure-là.

Au programme pour la soirée salsa donc, mais également pas mal de reggaeton, sorte de raggamuffin en espagnol (attention c'est différent du reggae, même si il y a des origines communes) très populaire en Argentine et qu'on entend beaucoup à la radio. Personnellement j'adore, en voici un exemple:

samedi 6 mars 2010

Fini les grandes vacances

Toutes les bonnes choses ont une fin, y compris les grandes vacances...

Cela fait maintenant quelques jours qu'a eu lieu la rentrée scolaire 2010, et Arthur a donc ressorti le cartable et les cahiers pour reprendre le chemin de l'école. Il était content de rentrer chez les grands, et cette année scolaire sera sûrement moins mouvementée que la précédente puisqu'il a maintenant bien pris ses marques dans son nouveau pays. Le lycée franco-argentin Jean Mermoz, qui accueille les 1500 élèves de la toute petite section de maternelle à la terminale, suit les programmes français mais avec 6 mois de décalage par rapport à la France en raison du changement d'hémisphère. Arthur a par contre deux maîtresses argentines mais qui parlent couramment français, et l'enseignement se fait désormais dans les deux langues.



Et qui dit rentrée scolaire dit également bientôt la fin de l'été, alors on espère pouvoir profiter encore un peu de la chaleur avant de ranger les tongs au placard...

mercredi 3 mars 2010

Le bonheur est dans le pré

Lorsqu'on souhaite sortir un peu de Buenos Aires pour passer une journée au vert, il faut soit prendre un avion pour se rendre à l'autre bout de la pampa, soit se tourner vers l'une des quelques escapades possibles en voiture depuis la capitale. On peut par exemple aller passer un bon moment en famille dans l'une des nombreuses estancias de la région, le nom donné à ces grandes propriétés d'Amérique Latine. Nous nous sommes pour notre part rendus à La Candelaria, sûrement la première d'une longue série.

On peut bien souvent y dormir mais nombreuses également sont celles qui proposent un forfait à la journée. Cela permet de déjeuner autour d'un asado (le repas typique argentin composé de devinez quoi ... je te le donne en mille Émile, de la viande grillée, mais aussi des abats, du fromage fondu, et des salades de crudités), et sont également comprises dans le forfait tout un tas d'activités: On peut à loisir profiter des équipements mis à la disposition du visiteur tels que volley, billard, ping-pong, piscine, chevaux, vélos etc...

Nous sommes donc partis nous balader en 2 roues à travers l'immense parc de la propriété.




La bâtisse principale, de style "château français", n'aurait en rien dépareillé chez nous du côté de la Loire, et tout le mobilier fut importé d'Europe au XIXème siècle.



Malheureusement il faisait trop moche ce jour là pour profiter de la piscine,


Mais rien ne pouvait nous empêcher de profiter des chevaux... Ne vous fiez pas à l'air dubitatif de Cyril sur la photo, il a bel et bien sû dompter la bête!


Il y avait même un cessna dans lequel certains se sont régalés à explorer toutes les commandes.



La journée fut excellente. On n'a pas pu en dire autant le lendemain quand il a fallu emmener Dimitri aux urgences, défiguré par une allergie aux piqures de moustiques qui l'avait transformé en Elephant Man. C'est vrai qu'on s'était bien faits dévorer la veille, attention donc aux petites bêtes de la pampa!