lundi 30 août 2010

Il fait un vent

... à décorner les boeufs de la Pampa!

On dirait que les éléments se déchaînent depuis 2 nuits, et le fait d'habiter au quinzième étage n'arrange pas les choses. Alors le matin on retrouve la terrasse sens dessus dessous, avec les chaises les 4 fers en l'air éparpillées un peu partout.

On a même retrouvé le plateau de la table d'extérieur par terre et sous les pieds de la structure. Par contre il était intact ce qui est plutôt incroyable puisqu'il est en verre. Comment a-t-il réussi à arriver jusque là sans se briser? Mystère et boule de gomme...


jeudi 26 août 2010

Suite du sketch

Vous souvenez-vous de l'épisode où nous sommes tous partis déposer notre dossier pour obtenir le fameux DNI, la carte d'identité Argentine? Ceux qui le souhaitent peuvent aller se rafraîchir la mémoire ici. Pour rappel, nous avions réussi début mars à déposer le dossier pour Cyril et Arthur (ce qui n'est toujours pas le cas pour le mien ni celui de Dimitri).

Eh bien 6 MOIS, à 1 semaine près, c'est le temps qu'il a fallu à l'administration pour nous faire une réponse négative, ou nous envoyer paître si vous préférez...

Cyril et Arthur ont en effet reçu aujourd'hui une petite lettre avec le texte suivant:
"Le comunicamos que su tramite de DNI no pudo ser procesado por no cumplir con los requisitos necesarios para su emision. Le solicitamos acercarse a la oficina en la que inicio el tramite."
(en gros "Votre demande de DNI n'a pas pu être traitée car elle ne remplit pas les conditions requises. Nous vous demandons de vous rapprocher du bureau qui a initié la procédure).

Retour à la case départ. On vous donne donc rendez-vous dans, euh, 3 mois pour obtenir le rendez-vous + 6 mois pour obtenir la réponse = ... C'est ça, dans 9 mois pour la suite du suspens. A l'année prochaine!

mercredi 25 août 2010

La star de la baguette

Il est arrivé plusieurs fois que Cyril se fasse alpaguer dans les magasins par des personnes lui demandant s'il était le boulanger français qui fait des émissions de cuisine à la télévision.

Jusqu'à présent nous ne voyions pas de qui il s'agissait, mais j'ai enfin mis la main sur l'émission en question, tournée en Argentine. Il s'agit de 2 boulangers français (Bruno Gillot et Olivier Hanocq) installés à Buenos Aires depuis une dizaine d'années et qui y ont ouvert une boulangerie, l'Epi.

Les personnes qui ont crû reconnaître Cyril ont certainement été influencées par une vague ressemblance avec l'un des 2 protagonistes, et bien sûr par le fait qu'il soit français. Il faut dire que dans l'émission cela ne passe pas inaperçu vu l'accent à couper au couteau, jugez plutôt...

dimanche 22 août 2010

Leçon numéro 3: Je repère mon trajet

Dernière étape indispensable à la survie dans la jungle des colectivos, le GUAI T, la bible du transport en commun argentin. Personnellement j'en ai plusieurs exemplaires dans différents formats, dont un sur ma table de nuit. Il permet de connaître le bus à prendre pour se rendre à une destination donnée.

Pour l'utiliser c'est "facile". Ceux qui ont joué à la bataille navale étant petits auront déjà quelques longueurs d'avance, pour les autres il suffit de s'entraîner.

Matériel requis: Guia T / 2 doigts

Étape 1:
Repérez le quartier où vous vous situez dans la ville. Le petit numéro rouge vous renvoie à la page plus détaillée avec les noms de rue.

Étape 2:
Sur le plan correspondant au quartier de départ, repérez votre localisation page de droite. La plan étant quadrillé, votre position correspond à une case identifiée par un chiffre et une lettre: C5 (touché coulé). Page de gauche, le même quadrillage indique les colectivos passant par les rues environnantes. Reportez vous à la case correspondante à votre position C5. Attention, gardez bien le doigt sur cette page car vous allez encore en avoir besoin.

Étape 3:
Maintenant, cherchez la page de votre destination, son petit plan quadrillé ainsi que sa grille des bus à coté. Même principe. C’est bon, vous avez les deux carrés avec des numéros pour le départ et la destination? les choses se corsent ici….

Étape 4:
Maintenant, faites des va et vient entre ces deux pages (moi c’est entre 3 et 4 fois mais je suis super forte maintenant!) afin de trouver un numéro commun de bus desservant ces deux endroits dans les deux carrés. S’il n’y en a pas, jetez un oeil sur le carré du dessus ou de dessous ou encore suivez les numéros à la loupe dans les grilles voisines.

Étape 5:
Lorsque vous avez repéré un bus desservant votre point de départ et votre point d'arrivée, ce n'est pas encore fini, que nenni. Car il vous faut encore vous reporter à la fin du GUAI T pour vérifier le sens de votre parcours avec le listing des rues 'Aller' ou 'Retour'. Oui messieurs dames, il arrivera fréquemment que vous tombiez sur un Colectivo faisant des boucles et non pas des allers-retours. Par conséquent le parcours repéré ne sera valable que dans un sens, et il vous faudra identifier un autre bus pour le trajet retour.

Je n'aborderai pas dans ce post le cas où le trajet nécessite un changement de bus. Pour cela se référer au cours de deuxième cycle donné à l'Université de Buenos Aires sur le sujet.

Voilà, il ne vous reste plus qu'à trouver l'arrêt et monter dans le Colectivo en appliquant les leçons numéro 1 et 2. Ce qu'il y a de génial c'est qu'avec ces quelques principes de base, vous pourrez vous rendre à n'importe quel endroit de la ville et à toute heure. Le système est un peu compliqué mais il fonctionne, c'est finalement un foutoir bien foutu...

vendredi 20 août 2010

Leçon numéro 2: Je monte dans le bus

Mais au fait, un bus argentin, qu'on appelle ici Colectivo, à quoi ça ressemble? Alors de l'extérieur ça donne ça, mais il y en a de toutes les couleurs. Chaque ligne de bus appartient à une compagnie privée différente, et chaque compagnie a sa couleur de bus.

Et de l'intérieur ça donne ça, surtout en heure de pointe mais il est rare que ça ne soit pas une heure de pointe.

Un conseil, renseignez-vous bien sur la destination AVANT de poser un pied dans le bus, car il aura déjà démarré lorsque vous poserez le deuxième pied. Si vous vous êtes trompé il vous faudra donc attendre l'arrêt suivant pour redescendre.

Puis vient le moment du ticket, qu'on ne peut pas acheter à l'avance. En passant devant le chauffeur on lui annonce le prix selon la destination où l'on veut aller, le prix étant proportionnel à la distance à parcourir. Moi j'ai fait des statistiques sur ce que les gens demandaient en général et j'ai pris la moyenne, j'annonce donc 1,25 pesos quel que soit l'endroit où je vais, parce que il y a un moment où il faut simplifier les choses sinon on ne s'en sort plus. Oubliez les cartes d'abonnement, pour le bus ça n'existe pas, et oubliez également tous vos billets, car un ticket de bus ça se paye en pièces et pas autrement. “Parfait pour se débarrasser de mes fonds de poches” vous vous dites? Pas vraiment, quand on sait que la monnaie est une denrée rare ici, on comprend pourquoi tout habitant de Buenos Aires développe de véritables stratégies pour garder les précieuses petites pièces au fond de son porte-monnaie.

Ça y est on a le précieux ticket, il ne reste plus qu'à se cramponner au premier objet qui passe, la personne devant, la vitre, un siège, pour ne pas s'étaler par terre. Parce qu'un trajet en bus c'est un peu comme au Texas quand on monte des chevaux sauvages. Le chauffeur lui ne se prend pas trop la tête: hop le téléphone portable en conduisant, parce que bon c'est pas tout mais on s'ennuie un peu... un feu rouge? pas de soucis, hop le frein à main, il descend, va parler à son collègue du bus d'à côté et remonte quand le feu passe au vert.

C'est la fin, on arrive à destination. Les portes arrières s'ouvrent, alors qu'on roule encore à toute vitesse. On est exactement pile poil en face des portes grandes ouvertes, à deux marches au dessus, à se dire que si nos poignets lâchent on ne fera plus partie de ce monde. Marrant, non ? Pourquoi on n'attend pas d'être à l'arrêt pour les ouvrir ? T'en poses des questions toi ! Dangereux ? Mais naaaaaaaan, ah ces Européens chochottes du primer mundo, un rien les effraie! Non, on les ouvre bien avant, quand tu es bien tout devant, comme ça on te donne des petits frissons tout plein avant de rentrer chez toi. Ici on n'a pas besoin de Space Mountain ou de Disney.

Voilà mon ami, te voilà prêt pour la Leçon numéro 3, à la prochaine!

jeudi 19 août 2010

Leçon numéro 1: Ceci est un arrêt de bus

Ahhhhhhhh le bus à Buenos Aires, le Colectivo comme on dit ici, tout un programme. Pour planter le décor, des bus ici il y en a de partout, à toute heure, par centaines, pour aller dans toutes les directions. Youpi! Oui mais il n'existe pas de plan, pas d'horaires, on ne sait pas où ils vont ni même où les prendre. Alors à toi ami touriste je te souhaite bonne chance pour arriver à bon port, car même les Argentins ont beaucoup de mal à s'y retrouver.

Procédons par étapes pour essayer d'apprivoiser cette jungle urbaine.

Leçon numéro 1: Ceci est un arrêt de Bus

La première difficulté consiste à trouver l'arrêt de bus. Il faut généralement demander, et là on découvre que l'arrêt est au 4ème lampadaire, à la prochaine boîte aux lettres ou encore mieux, à 10 pas après 2 cuadras sur la gauche. Le plus simple étant de demander dans les kioskos : ils savent tout! Vous leur dites où vous voulez aller et c'est tout. Bon parfois ils ne sont pas d'accord "a 3 cuadras por alla (acha) despues a la derecha un cuadra y el colectivo 110" "no a 8 cuadras despues 3 por la izquierda y el 152" ok les gars, merci bien!

Au bout de 20 minutes, vous trouvez enfin le fameux arrêt de bus. Comment ça où ça? Ben là le poteau, oui c'est un arrêt de bus argentin, tout ce qu'il y a de plus conventionnel.

Parce qu'ici pour les arrêts de bus on fait plutôt dans l'original. Ils sont parfois invisibles, ou alors quand on a vraiment beaucoup beaucoup de chance il peut y avoir un tout petit toit. Mais la plupart du temps ils prennent la forme d'un poteau, d'un lampadaire, d'un arbre ou d'une poubelle. On appose un post-it ou un autocollant, et hop le tour est joué! A mon retour en France j'aurai tellement d'entraînement qu'on m'appellera probablement Oeil-de-Lynx. Je saurai identifier une petite étiquette dans une botte de foin à 100 mètres de distance.

Là c'est carrément une gare routière, mais pour comprendre quelles sont les lignes qui s'y arrêtent il faut bien tourner autour du pot, alors on a le 10 de ce côté-ci...

Sur la face Nord le 188,

Une demi-pirouette et on aperçoit le 130... à moins que ça ne soit le 13.

Première règle à respecter une fois qu'on a choisi son arrêt de bus, faire la queue par ordre d'arrivée qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige. Il serait très mal vu de doubler quelqu'un au moment de monter dans le bus. Peut-être est-ce pour conjurer le bordel ambiant de la circulation, mais les Argentins sont extrêmement disciplinés lorsqu'ils attendent aux arrêts.


Deuxième règle à respecter, pour que le Colectivo s'arrête n'oubliez pas de faire de grands grands signes de détresse au chauffeur lorsque vous l'apercevrez, ambiance Robinson Crusoe sur son île déserte qui verrait passer un cargo au loin. Parceque vaut aurez beau être juste devant le poteau, les yeux scrutant tout à la fois la porte du bus et le visage du chauffeur, si vous ne faites pas le bon geste il vous filera entre les doigts, ça m'est arrivé plusieurs fois. Alors n'ayez pas peur du ridicule et agitez-vous, trust me.

Voilà, vous êtes maintenant fin prêts pour la Leçon numéro 2, à bientôt!

mercredi 18 août 2010

Café du Commerce

Le Café du Commerce, c'est "le rendez-vous des acteurs économiques français en Argentine".

Chaque mois donc, rendez-vous est donné dans un bar-restaurant ou autre lieu sympathisant de notre culture, pour une rencontre informelle avec les entreprises françaises. L'évènement est organisé par la Chambre de Commerce et d'Industrie Franco-Argentine ainsi que les Services Économiques de l'ambassade de France en Argentine.

Même si un discours est donné sur le thème du jour (par exemple les Technologies de l'Information et de la Communication), il s'agit plutôt de rencontres et échanges informels entre les acteurs présents, le tout autour d'un verre et de quelques amuse-bouches. Cela permet de "networker" (ou élargir son réseau de relations), et d'une manière générale de rencontrer d'autres Français, ce qui peut être nécessaire de temps en temps quand on vit à l'autre bout du monde. C'est d'ailleurs avec ce genre de réunions que l'on se rend compte que les Français sont nombreux à Buenos Aires.



Pour Cyril et moi c'est donc devenu un rituel mensuel, un de plus dans un emploi du temps déjà bien chargé.

mardi 17 août 2010

Quartier chinois

Comme de nombreuses grandes villes du monde, Buenos Aires a son quartier chinois (Barrio Chino), situé au coeur du quartier de Belgrano.

On y trouve des magasins typiques vendant tout un tas de produits "made in China", des commerces spécialisés en produits à base de soja,


Ou des supermarchés spécialisés dans la nourriture asiatique. Pour nous c'est surtout l'occasion de faire le plein de poisson, qui n'est pas une spécialité argentine loin de là. Lorsqu'on est vraiment en manque on se fait donc une virée au Barrio Chino, les étalages de poisson y sont assez variés et plutôt appétissants.

Il y a enfin plein de petits restaurants chinois simples mais bons et pas chers, il y a également la possibilité de prendre des plats à emporter ou de se faire livrer.


lundi 16 août 2010

Jour Ferié Mobile

Aujourd'hui Lundi 16 août c'est férié en Argentine.

Et pourquoi me direz-vous?
Eh bien parce que le 17 août est le Día del Libertador José de San Martín vous répondrai-je.

Oui mais le 17 août c'est pas le 16 août penserez-vous en votre for intérieur, alors qu'est-ce que tu me racontes-là?

Ah mais oui j'oubliais, en Argentine certains jours fériés qui ne tombent pas pile poil juste après le week-end sont reportables au lundi grâce à un décret de loi, pour pouvoir prolonger le week-end comme par enchantement...

Hyper pratique non?

vendredi 13 août 2010

Feu le Parc de la Ville

Le Parque de la Ciudad (Parc de la Ville) de Buenos Aires était autrefois un grand parc d'attraction, considéré comme le plus grand d'Amérique Latine. Inauguré au début des années 80, il fut ensuite fermé pendant quelques années et réouvert au public en 2007.

Le visiteur peut aujourd'hui profiter d'une bonne partie des espaces verts accessibles pour une promenade, mais toutes les anciennes attractions sont désormais laissées à l'abandon depuis quelques années. Ce qui surprend lorsqu'on traverse le parc c'est que ces installations ne soient cependant pas démantelées. Elles restent là, pas entretenues et abandonnées, il en résulte une ambiance très spéciale, pour ne pas dire déprimante... Evitez donc de vous balader du côté du Parque de la Ciudad si vous êtes un peu fragile psychologiquement!

Les attractions sont donc fermées, en même temps même si ça tournait, je ne suis pas sûre que j'y aurais envoyé mes enfants...

Arthur et Dimitri étaient donc un peu frustrés de voir tous ces manèges immobiles. On ne s'y attendait pas du tout car rien ne le laissait penser à la lecture du site officiel.

Par contre il est vrai qu'il y a beaucoup d'espace et que ça permet de faire une petite balade. Les enfants ont quand-même pu s'amuser sur un "simili accro-branche" avec quelques cordes tendues entre des arbres.



En discutant avec une employée du site, nous avons finalement appris qu'il y avait eu un accident sur une attraction il y a quelques années, qu'un procès était encore en cours et que pour cette raison les attractions ne pouvaient pour l'instant pas être démantelées. A voir donc quel sort sera réservé à ce lieu à l'avenir...

dimanche 8 août 2010

A chacun sa fête

Le deuxième dimanche du mois d'août, l'Argentine célèbre le Día del Niño (jour de l'enfant), un peu à l'image de la fête des mères ou de la fête des pères. Ce jour-là les enfants reçoivent traditionnellement un jouet des parents. Si cette fête à probablement été décrétée initialement pour servir l'industrie du Jouet, elle fait aujourd'hui partie de la culture argentine.

Jusque en 1990 le Día del Niño était célébré le 1er dimanche d'août. Mais comme certaines années les salaires des employés n'étaient pas encore versés à cette date, la fête a été décalée au dimanche suivant.

Nous avons donc sacrifié à la tradition avec Arthur et Dimitri qui étaient évidemment bien contents de recevoir un cadeau.



jeudi 5 août 2010

Dites-le avec une banderole

Il n'est pas rare à Buenos Aires d'apercevoir des banderoles louées ou installées par des particuliers pour faire passer des messages très personnels à l'être aimé. Cela peut par exemple concerner un anniversaire, une demande en mariage...

Je n'en avais jamais vu en France, et j'imagine l'impact que cela peut avoir auprès de la personne concernée découvrant la délicate attention en sortant de chez elle.

En voici un exemple, la banderole est dédicacée et signée et comprend même un numéro de téléphone portable: Gracias por compartir un año mas de tu vida conmigo (merci de partager un an de plus de ta vie avec moi).


lundi 2 août 2010

La pampa à BsAs

Et nous voilà de retour en Argentine!

Les vacances en France c'était super mais toutes les bonnes choses ont une fin. Et puis cela fait aussi plaisir de rentrer chez soi, car mine de rien on se sent à la maison ici. Ouh là, il y a un an de cela jamais je n'aurais cru pouvoir dire ça un jour, c'est la preuve en tous cas qu'on s'est plutôt bien adaptés...

Pour récupérer du décalage horaire et reprendre le rythme à l'arrivée, rien de tel qu'une journée active malgré la nuit blanche passée dans l'avion (qu'est-ce que c'est long comme trajet avec des enfants, vivement l'invention de la téléportation). L'idée étant de ne pas faire de sieste, histoire d'être bien claqués le soir et de s'endormir illico presto. Pour captiver Arthur et détourner son attention, nous nous sommes donc rendus direct au salon de l'agriculture argentin qui se tenait au même moment à Buenos Aires.

Venus de toutes parts de l'Argentine, les bovins étaient bien entendu les stars du salon.

Même la race du Limousin était représentée...

Certains étaient vraiment impressionnants, je n'aurais pas aimé me retrouver face à eux toute seule dans un champ avec un pull rouge.


Il y avait aussi des chevaux, plus difficile à observer dans leurs box individuels.

Les stands de vêtements et équipements gauchos avaient beaucoup de succès.

Au même moment des compétitions et des défilés d'animaux se succédaient à l'extérieur, pendant que certains bovins se vendaient a prix d'or dans la salle des ventes aux enchères: 235.000 pesos argentins (environ 47.000 euros) pour un taureau Brangus.

Le salon présentait également des expositions artisanales en rapport de près ou de loin avec la vie paysanne argentine, des stands d'objets divers et variés tels cet assortiment de matés très tendances.

Étant désormais une buveuse de maté confirmée, je n'ai pu m'empêcher de craquer sur ce modèle rose irisé, très girly et assorti à mon appareil photo, en verre recouvert de cuir. Irrésistible non?

La collection de vaches m'a bien plu également, il y en avait pour tous les goûts.



Les garçons n'étaient pas en reste et ont trouvé leur bonheur du côté des grosses cylindrées et engins motorisés,

Arthur a insisté pour monter sur la plupart des machines,


Cela nous a permis de tenir une bonne partie de l'après-midi, mission accomplie!