lundi 24 janvier 2011

Bienvenue en Argentine

Nous voilà de retour en Argentine, juste à temps pour accueillir nos 7 èmes visiteurs. Cette première visite de 2011 est le début d'une longue série qui s'enchaînera jusqu'au mois de Mai...


Cela fait toujours plaisir de voir sa famille lorsqu'on vit à l'autre bout de la Terre, les enfants en particulier étaient surexcités depuis plusieurs jours à l'idée de recevoir leur grand-mère et leur oncle JC...



Début d'année en blanc

Pour terminer 2010 et commencer 2011, nous avons respecté du mieux que nous pouvions la tradition brésilienne qui veut que l'on fête la nouvelle année tout de blanc vêtu...


Nous avons passé la soirée dans le quartier des plages de Barra, où toutes sortes de stands avaient élu domicile le long de l'immense jetée longeant la mer.


La plage était pleine de transats, mais plutôt vide en début de soirée, ...

... puis elle s'est remplie au fil des heures, pour devenir peu à peu tellement bondée que sur les coups de minuit il était impossible d'y accéder. Plus un grain de sable qui ne soit alors visible depuis le quai.

Idem dans la rue, avec une densité supportable en début de soirée, mais une foule de plus en plus compacte au fil des heures.




Nous avons donc préféré attendre l'impressionnant feu d'artifice dans des rues annexes beaucoup plus calmes, d'où les enfants ont pu profiter du spectacle avec beaucoup d'enthousiasme.

Dernière journée sur les plages brésiliennes

Nous aurons passé la dernière journée de l'année à profiter à nouveau des plages brésiliennes, à Itapuã un adorable petit village de pêcheurs...


Sur la plage les vendeurs ambulants proposaient tout ce dont on peut avoir besoin, y compris un plateau d'huîtres ouvertes sous nos yeux, à déguster selon la tradition locale avec une goutte de citron vert, une pointe d'huile d'olive et un soupçon de sel (si si), un régal!


Ou des brochettes de fromage fondu à la braise,

Trop top, 100% détente pour cette dernière journée 2010 (et c'est là que vous constatez que j'ai 3 semaines de retard dans le blog, ouhh la vilaine!)

Quand la musique est bonne

Cela semble être un standard à Bahia, le must en terme de véhicule consiste à équiper sa voiture avec la Sono la plus puissante possible en prenant toute la place du coffre, afin de rouler la porte arrière ouverte en faisant péter les Watts... Le but du jeu est de passer ainsi le moins inaperçu possible.

Exemples:



Mais ma préférée reste quand-même celle-ci, qu'en pensez-vous?

Hyper sympa de penser à ceux qui n'ont pas l'autoradio, et idéal pour mettre de l'ambiance sur les routes, certes... un peu moins pour rouler en sécurité.
Bon on va considérer l'idée en pesant le pour et le contre, on vous tiendra au courant de la décision finale.

jeudi 20 janvier 2011

Laissez voler les p'tits bracelets

La basilique Nosso Senhor do Bonfim est l'église la plus populaire de Bahia. Elle reçoit chaque année une grande procession en Janvier, et fut spécialement construite pour accueillir une statue du Christ en croix apportée du portugal en 1745.

Nous n'avons pas pu y pénétrer lors de notre visite en raison d'une foule compacte essayant de suivre une cérémonie depuis l'extérieur, et en bouchant ainsi l'accès.

En s'approchant d'un peu plus près on est frappé par les milliers de petits bracelets de tissus colorés accrochés à l'extérieur et flottant au vent.

Ces bracelets correspondent à un rite bien précis. La longueur des morceaux d'étoffe représente l'écartement des bras de la statue du Christ en croix. Selon la tradition, il faut faire trois noeuds en faisant un voeux à chaque fois. Quand le bracelet, usé, cédera, ces voeux seront exaucés...

Arthur a pris cette tâche très à coeur, se retrouvant aujourd'hui encore avec une douzaine de bracelets répartis entre ses poignets et ses chevilles. Nous savons qu'un de ses voeux était de pouvoir un jour refaire un bonhomme de neige, un autre de devenir pilote d'hélicoptère, mais il ne nous a pas révélé les autres...

mardi 18 janvier 2011

La Noyade ne Ressemble Pas à la Noyade

Suite à l'accident tragique dont nous avons malheureusement été témoins à Itaparica, j'ai fait des recherches pour comprendre quelles sont les circonstances pouvant amener à une noyade, comment un homme avait-il pu se noyer à quelques mètres de ses amis, et ce qu'il faut faire lorsqu'on se retrouve confronté à cette situation.

Je suis ainsi tombée sur un article sur le site d'un sauveteur en mer qui m'a interpellée Drowning doesn't look like drowning. Il me semblait utile de le partager, si cela pouvait permettre ne serait-ce qu'à une personne d'être sensibilisée sur le sujet cela n'aura pas été vain.

En voici un extrait:


"La noyade n’est pas le violent et éclaboussant appel à l’aide auquel la plupart des gens s’attendent. La noyade est presque toujours un évènement trompeusement silencieux. Les signes de la main, les éclaboussures et les cris que la télévision nous a conditionnés à surveiller sont rarement vus dans la vraie vie.

La réaction instinctive à la noyade, est ce qui se produit lorsqu’on se trouve dans l’eau et que l’on tente d’éviter une suffocation, réelle ou perçue. Et ce n’est pas ce à quoi la plupart des gens s’attendent. Il y très peu d’éclaboussures, pas de signe de la main et pas de cri ou d’appel à l’aide d’aucune sorte.
Pour avoir une idée de comment silencieuse et calme vu de l’extérieur de l’eau la noyade peut être, considérez ceci : c’est la deuxième cause de décès par accident chez les enfants âgés de 15 ans et moins (juste derrière les accidents de la route). De tous les enfants qui vont se noyer l’année prochaine, la moitié seront à moins de 23 mètres d’un parent ou d’un autre adulte lors de la noyade. Dans dix pour cent de ces cas, l’adulte va carrément les regarder se noyer, n’ayant aucune idée que c’est en train de se produire. (Source : CDG).

La noyade ne ressemble pas à la noyade. Dr. Pia, dans un article de la revue de la garde côtière “On Scene”, décrit la réaction instinctive à la noyade comme suit :

1. Sauf dans de rares circonstances, les gens qui se noient sont physiologiquement incapable d’appeler à l’aide. Le système respiratoire est conçu pour respirer. La parole est une fonction secondaire. La respiration doit être achevée avant que la parole puisse avoir lieu.

2. La bouche des gens qui se noient est en alternance en dehors de l’eau avant de replonger sous la surface. Leur bouche n’est pas en dehors de l’eau assez longtemps pour qu’ils puissent expirer et appeler à l’aide. Quand leur bouche est au dessus du niveau de l’eau, ils expirent et inspirent rapidement avant que leur bouche ne retourne sous le niveau de l’eau.

3. Les gens qui se noient ne peuvent agiter la main pour faire signe. La nature les pousse instinctivement à étendre les bras latéralement et à pousser sur la surface de l’eau. Pousser sur la surface de l’eau permet à leur corps remonter pour qu’ils puissent sortir leur bouche de l’eau pour respirer.

4. Lors de la réaction instinctive à la noyade, les gens qui se noient ne peuvent pas contrôler les mouvements de leur bras. Physiologiquement, les gens qui se noient en luttant pour respirer à la surface de l’eau ne peuvent pas arrêter de se noyer et faire des mouvements volontaires tels que agiter la main en signe d’appel au secours, se rapprocher d’un secouriste ou étendre la main pour rejoindre un objet qui pourrait les sauver.

5. Du début à la fin de la réaction instinctive à la noyade, le corps des gens qui se noient reste vertical avec aucun indice de battement de pied efficace. À moins qu’ils ne soient secourus par un sauveteur entraîné, ces gens ne peuvent que lutter à la surface de l’eau de 20 à 60 secondes avant de se retrouver complètement submergés.

(Source : revue “On Scene”, automne 2006, p.14)

Cela ne veut pas dire qu’une personne qui crie à l’aide et se démène n’est pas en réel danger, elle en train de vivre la détresse aquatique. Pas toujours présente avant la réaction instinctive à la noyade, la détresse aquatique ne dure pas longtemps, mais contrairement à la vraie noyade, ces victimes peuvent encore se tirer d’affaire eux-mêmes. Elles peuvent attraper des bouées de sauvetage ou autre objet.


Surveillez ces autres signes de noyade lorsque des gens se trouvent dans l’eau :

- La tête calée dans l’eau avec la bouche au niveau de l’eau
- La tête penchée vers l’arrière avec la bouche ouverte
- Les yeux vitreux et vides, incapable de fixer le regard
- Les yeux fermés
- Les cheveux sur le front ou les yeux
- Les jambes ne sont pas utilisées lorsque la personne est verticale
- Hyperventilation ou halètement
- Ils essaient de nager dans une direction en particulier mais restent sur place
- Ils essaient de se retourner sur le dos
- Ils font comme s’ils essayaient de grimper une échelle (rarement lorsqu’ils sont en dehors de l’eau)

Quelques fois, l’indication la plus claire qu’une personne est en train de se noyer est qu’elle ne semble pas en train de se noyer. Peut-être qu’elle semble seulement être en train de nager sur place et de regarder vers le haut. Un bon moyen de s’en assurer? Demandez-lui : “Est-ce que ça va?” Si elle est capable de répondre, probablement que ça va. Si sa seule réponse est un regard absent, vous avez moins de 30 secondes pour vous rendre à elle.

Avis aux parents : les enfants qui jouent dans l’eau font du bruit. Lorsqu’ils deviennent silencieux, il faut aller voir se qui se passe.
"

dimanche 16 janvier 2011

Itaparica

Itaparica est une adorable petite île située à 1h de bateau de Salvador, parfaite pour une excursion d'une journée. Tranquillité et belles plages assurées, le Club Med y a élu domicile c'est dire...

Après quelques difficultés pour trouver l'embarcadère (la voiture ayant été livrée sans le GPS que nous avions pourtant réservé) et surtout pour comprendre la mécanisme de la file menant au bateau, nous avons pu intégrer la longue liste de voitures souhaitant faire la traversée. 3h d'attente plus tard nous voici embarqués à bord du ferry en direction de l'île.



Il ne nous a pas fallu longtemps pour trouver un endroit parfait à nos yeux pour se détendre quelques heures.


Tout allait pour le mieux, jusqu'à ce qu'un drame se produise à quelques dizaines de mètres de nous. Nous avons compris ce qu'il se passait au moment où nous avons aperçu un homme étendu sur la plage à proximité de l'eau, et des personnes autour en train de pratiquer massage cardiaque et bouche à bouche. Aucun poste de secours à proximité ni ambulance. L'homme s'était noyé, et ses amis ont essayé pendant plus de 40 minutes de le ramener à la vie, sans succès. Comment cet homme, apparemment en bonne santé, a-t-il pu se noyer ainsi dans une mer d'huile sans une seule vague ni un seul courant à l'horizon, et sans que ses amis ni personne autour ne s'en aperçoive? La question me hante encore.

Choqués par ce que nous venions de voir, nous avons levé le camp en n'ayant aucune envie de s'attarder dans l'eau. Nous avons roulé jusqu'au Nord de l'île en traversant de petits villages,




Et en attendant le retour à Salvador en Ferry nous nous sommes posés sur une plage où les enfants ont pu se changer les idées en se prenant pour des aventuriers à bord d'un bateau de pêcheur ancré à marée basse.





La Ville Haute By Night

la suite de notre séjour brésilien après ce petit interlude!

La nuit, la Ville Haute prend un visage bien différent de celui du jour...

Beaucoup de monde, beaucoup de sons, et de l'ambiance... Les groupes de samba donnent tout de suite une note festive.




La place principale devient une terrasse géante où les gens viennent manger sur le pouce et boire un verre sur fond de musique et au milieu d'un décor historique.

Partout des jus de fruits, des beignets de crevettes ou des galettes de coco, il n'y a que l'embarras du choix pour faire plaisir à nos 2 petits loups habillés pour l'occasion en total look brésilien...




Mais la nuit le quartier devient aussi plus que jamais un dangereux coupe-gorge en dehors des sentiers battus. Pour récupérer notre voiture garée à une rue de la place, nous avons par exemple été accompagnés par 2 policiers. C'est pourquoi au feu rouge, les voitures ne s'arrêtent qu'en cas d'absolue nécessité. Étant accompagnés de nos enfants, nous étions bien contents d'avoir élu domicile dans le quartier de Barra pour ce séjour brésilien, un peu moins craignos question sécurité.

Trop facile de créer un commentaire

Ô toi ami lecteur,

Comme c'est un peu pour toi que je fais ce blog (mais un petit peu pour moi aussi), je me mets en 4 pour te satisfaire!

Alors à ta demande, je simplifie la fonctionnalité d'ajout de commentaires pour que ce soit plus rapide, plus simple, que ça marche à coup sûr, qu'il y ait moins de clics à faire et que tu puisses poster un commentaire fingers in ze noze quand ça te chante.

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Ultra simple non?
Allez on se concentre et on essaye...

mercredi 12 janvier 2011

La Ville Basse by Day

Même si les guides touristiques consacrent tout un chapitre à la partie basse du centre historique, nous ce n'est pas le quartier qu'on a préféré. Ambiance très "attrape-touristes" justement aux alentours du Mercado Modelo, l'ancien marché transformé en grand hall abritant des boutiques de souvenirs. Et rien de vraiment notable à voir, hormis le très populaire ascenseur Lacerda, qui bien qu'inesthétique fait partie depuis longtemps du paysage de la ville. Il permet d'accéder à la Ville Haute en reliant la place du point de vue panoramique sur la baie de tous les Saints.

Si, il y a quand-même un endroit qu'on a beaucoup aimé, c'est le Feira São Joaquim, le marché le plus populaire de Salvador... Immense et très coloré! On y trouve par exemple des tonnes de crevettes séchées, très présentes dans la cuisine bahianaise,


Des fruits, des fruits et des fruits,


On a d'ailleurs enfin vu à quoi ressemblait le caju (cajou), dont on buvait le jus en journée, et dont la noix se mange en apéritif.


Enfin on croise de petites échoppes pour se désaltérer en chemin.

Capoeira

Salvador da Bahia étant considérée comme le berceau de la capoeira, nous sommes tombés plusieurs fois sur des entraînements de cet art sportif, dans lequel capoeiristes et musiciens communient.

Les danseurs rivalisent 2 à 2 au son de chants africains et de trois instruments de musique. Ils enchaînent des figures acrobatiques empruntées aux techniques martiales de diverses nations africaines.

Née avec l'esclavagisme et pendant un temps entachée d'une mauvaise réputation, la capoeira fut interdite avant d'être officialisée comme sport national.



Aujourd'hui très populaire, la capoeira est pratiquée dans tout le Brésil avec des championnats et une fédération sportive, dont les meilleures académies sont à Bahia.