jeudi 28 avril 2011

Tandil capitale de la gastronomie

Tandil a développé une importante production artisanale, comme les fromages, salamis, ou petits saucissons secs. Elle s'en est fait une spécialité et de nombreux magasins permettent d'acheter cette production locale.

La 'Época de Quesos' est celui à essayer en priorité, c'est une véritable caverne d'Ali Baba regorgeant d'une diversité incroyable de produits.




Une arrière salle ambiance taverne de Gaulois permet même de déguster sur place de merveilleuses petites picadas.


mardi 26 avril 2011

La réserve de Tandil

Il n'est pas évident de s'échapper de Buenos Aires le temps d'un week-end sans prendre l'avion, étant donné les centaines de kms de pampa désertique qui cernent la Capitale. Une bonne option est d'aller faire un tour du côté de Tandil à 350 km de Buenos Aires. C'est une toute petite ville mais aux environs bien agréables qui permettent de passer 3 jours sans s'ennuyer.

Nous avons commencé par la visite de la réserve naturelle.
Elle se parcourt à pied ou en voiture, sur un chemin traversant de petites collines.



On peut y observer quelques animaux, certains en captivité comme des pumas, des cerfs ou des faisans, et d'autres en liberté, comme des lamas ou des ânes. Ceux-ci ne sont pas farouches, et n'hésitent pas à aller à la rencontre des passants directement dans les véhicules.


On croise également à Tandil d'autres sortes de chevaux, encore moins farouches que les ânes, et dont les enfants ont eu du mal à se détacher.

samedi 23 avril 2011

Le Dimanche c'est vélo

Il est vraiment sympa d'aller faire un tour le week-end dans le parc de Palermo à 300 m de chez nous, au milieu des joggeurs, cyclistes, skaters et autres roller bladers.

On peut y louer des vélos entre autres, et même de petites chariottes pour les enfants: traditionnelles comme celle choisie pour Mael,

Ou voiture 4x4 comme celle de Dimitri.

vendredi 22 avril 2011

Feria de Mataderos

Cela faisait plus d'un an que nous n'étions pas allés faire un tour à la Feria de Mataderos, mais nous avons profité de la venue de nos visiteurs pour y retourner avec eux. Cela reste une fête authentique et populaire, en plein coeur de Buenos Aires tout en étant loin des sentiers battus.

Cette fois nous avons surtout assisté à des jeux d'adresse à cheval, où les Gauchos doivent par exemple s'élancer le plus vite possible le long d'une piste en asseyant à l'arrivée de viser avec leur couteau un anneau minuscule suspendu sous un portique.



Il semble y avoir des règles très précises avec un juge qui vérifie le placement du dispositif entre 2 participants.

Les enfants ont eu leur lot de contact animalier avec chevaux et lamas,


Et les parents ont pu avoir un aperçu de folklore argentin au beau milieu de la rue.


lundi 18 avril 2011

Petites perturbations sous le ciel argentin


On se retrousse les manches et on reprend les choses en main. 3 semaines que je n'avais pas publié sur le blog, une période record de silence depuis le début de cette aventure...

A l'origine de ce changement de rythme, un emploi du temps un peu perturbé avec l'accueil des visiteurs qui se sont succédés, le nouveau rythme à prendre avec les enfants depuis la rentrée scolaire, la reprise de mes cours quotidiens à l'université le mois dernier coordonnés avec mes séances de sport tous les matins, les voyages qui nous ont un peu éloignés du foyer. Beaucoup de choses sympas donc mais un agenda bien rempli faisant qu'il ne me restait plus beaucoup de temps pour blogger.

Et puis beaucoup de questions à se poser par rapport à la suite des évènements, la date fatidique des 2 ans d'expatriation allant bientôt pointer le bout de son nez. Un cycle que de nombreux expats connaissent puisque c'est bien souvent la durée initiale des contrats d'expatriation dans les entreprises, à l'issue de laquelle la question doit se poser de prolonger ou passer à autre chose. Une phase de réflexion donc, également à l'origine de cette petite baisse de motivation bloggulaire (oui j'invente des mots mais avouez que ça sonne bien).

Mais c'est promis fidèles lecteurs, je vais essayer de rattraper le retard en mettant tout ça à jour dans les semaines à venir...

dimanche 17 avril 2011

Des Parisiens à Buenos Aires

Le marathon des visites 2011 s'est poursuivi avec l'accueil de nos 10 èmes visiteurs venus tout droit de Paris... Nous avons fait découvrir la viande argentine à Julien et Nadine en les emmenant manger dans la parilla El Pobre Luis, où les 1/2 portions ont plus que suffi à rassasier nos ventres affamés... Outre pour la qualité de sa viande, le restaurant est célèbre pour la collection de maillots de foot faisant office de décoration. Pendant ce temps, les enfant profitaient avec enthousiasme de leur cousin Mael, qu'ils n'avaient pu croiser que quelques heures en juillet dernier lors de notre passage en France. Il y avait donc beaucoup de temps perdu à rattraper...

samedi 16 avril 2011

Bus scolaire

Après Arthur, voici venu le tour de Dimitri de suivre les traces de son frère en se rendant et revenant de l'école en bus scolaire.
Vu de France ça peut paraître surprenant qu'un enfant de 2 ans se rende à l'école sans être accompagné de ses parents, mais c'est très courant ici et surtout très bien organisé. L'enfant est récupéré à la porte de son domicile, et à l'arrivée les maîtresses attendent sur le trottoir l'arrivée du bus pour emmener les enfants dans la classe. Dans l'autre sens cela fonctionne de la même façon...

Dimitri aime beaucoup se rendre à l'école, et semble toujours heureux de retrouver ses copains dans le bus...

Auberge de transit

Difficile de parler de l'Argentine sans mentionner les albergues transitorios qui sont une institution à Buenos Aires. On les appelle également les Telos en argot, et la ville en abrite des centaines.

Bienvenue dans l'univers du kitsch et de la volupté... Ce ne sont pas des hôtels ni des auberges, mais des établissements louant leurs chambres à l'heure à monsieur et madame tout le monde. Il ne s'agit donc pas non plus d'hôtels de passe, mais bien de lieux de sortie faisant partie intégrante de la vie de tout Porteño.

Dans ce pays catholique où l'on vit généralement très tard chez ses parents, il est commun de se rendre dans les telos pour un moment d'intimité. Les Argentins en parlent d'ailleurs librement, et chacun y va de sa petite recommandation au même titre que s'il s'agissait d'un restaurant.

Bien sûr ces établissements n'abritent pas seulement des couples légitimes mais également des amours clandestines... C'est pourquoi l'anonymat y est le maître mot: Plantes vertes sur le trottoir pour masquer les allers et venues, accès direct depuis le garage avec box de stationnement devant la porte de la chambre... on y vient sans réservation et sans décliner son identité.

A l'intérieur c'est tout un univers qui s'offre au client, au goût plus ou moins discutable en fonction de la catégorie de l'établissement (du plus classe au plutôt glauque): Chambre pharaonique, des mille et une nuits, grecque, futuriste, tango, il y en a pour tous les goûts. Lumière tamisée, musique douce, diffuseur de parfums, jacuzzi ou douche transparente et miroirs au plafond, tout est fait pour mettre dans l'ambiance. Une porte giratoire permet de faire monter une bouteille de champagne de façon totalement incognito... A la fin une lumière clignotante et une voix indiquent que le temps imparti est écoulé.

Voilà encore un concept original, répandu paraît-il dans de nombreux pays, que l'on découvre en arrivant en Argentine.

samedi 9 avril 2011

Sécurité renforcée

Et en voilà une autre idée qu'elle est bonne... Les Argentins ont été très inspirés de développer sur les terrasses et balcons des filets de protection aussi souvent que nécessaire. Cela permet d'éviter les défenestrations, dans certains cas cela a également des propriétés anti-intrusion.

Alors même si c'est moche, on est d'accord, je bénis le ciel du haut de mon 15 ème étage d'avoir des terrasses normalement sécurisées de ce point de vue, étant-donné les 2 petits cascadeurs que j'ai à la maison. Ils ne cessent de redoubler d'imagination pour escalader des chaises ou grimper le plus haut possible, afin de regarder le plus en bas possible. J'en ai même choppé un un jour essayant d'escalader le filet lui-même. Bon là c'est encore un autre problème.

Mais je crois que le jour où je rentrerai en France ces filets je vais me les rouler sous le bras et les emmener avec moi car maintenant que je connais je ne vais plus pouvoir m'en passer. A moins que ça n'existe déjà là-bas?

vendredi 8 avril 2011

Douce nuit

En faisant le tour des magasins d'ameublement pour enfants afin de trouver un lit pour Dimitri qui depuis plusieurs mois s'échappe de son lit à barreaux au risque de se fracasser en tombant, j'ai pu observer d'un peu plus près le système de berceau évolutif argentin. Ils ont ce qu'ils appellent la "Cama funcional", où le berceau grandit avec l'enfant, en se transformant en un lit de grand. Les barrières latérales s'enlèvent, et les tiroirs du bout se transforment en 2 tables de chevet, laissant ainsi place à un lit 1 place de taille standard. Il est également possible de glisser un second matelas sous le sommier en prévision des futurs copains qui viendront dormir chez l'enfant.


J'ai trouvé ça très ingénieux, et je serais sûrement partie sur cette solution à l'heure d'acheter un lit à barreaux si ça avait existé en France...


vendredi 1 avril 2011

La route du fromage

Qui a dit qu'il n'y avait pas de fromage en Argentine? Nous peut-être, parce qu'il n'y a pas la variété de fromages que l'on trouve en France c'est certain. Mais nous savons désormais qu'il existe la Ruta Del Queso, une route du fromage à 100 km de Buenos Aires... Mes aïeux nous sommes sauvés! Vous trouverez tous les renseignements sur le site internet, ou sinon il faut avoir sous la main notre amie Carla par qui ce bon plan est arrivé... L'idée est de visiter divers producteurs, tous situés dans le même coin. On trouve au choix du fromage de vache (por supuesto), de chèvre, ou de brebis. Mais si on avait fait le déplacement c'était surtout pour celui-là, le Reblochon qu'on appelle ici Rebleusson. A la finale le goût ressemble à s'y méprendre à celui du munster, mais franchement il est très bon... On en a ramené plusieurs, histoire de le tester en tartiflette. Généralement les producteurs n'y allaient pas de main morte avec les dégustations. Rien à voir avec les petits copeaux qu'on vous tend sur les marchés en France, là c'est limite s'il ne sacrifiaient pas un fromage par personne à chaque fois pour nous faire goûter. Autant vous prévenir, mieux vaut arriver le ventre vide si vous voulez faire honneur à la séance de dégustation. Outre le fromage, il y a également un producteur de myrtille, avec visite possible des plantations... Et aussi un producteur de viande de sanglier. Là encore la dégustation nous a convaincus, nous sommes repartis avec un jambon de sanglier au paprika sous le bras et un saucisson. Journée parfaite, qui a aussi permis aux enfants de profiter de l'herbe des prés pendant le pique-nique.