Bientôt l'été

En 24h le temps s'est soudainement réchauffé. Jusqu'à hier il faisait bon dans la journée mais ça se rafraichissait le soir, et depuis ce matin l'atmosphère est devenue plus lourde, et le thermomètre afiche +10°c par rapport à hier soir. A 23h il fait 31°, demain nous mettrons en route la climatisation dans l'appartement.

Un vent du Nord chaud souffle violemment (eh oui, dans l'hémisphère Sud la lumière et la chaleur viennent du Nord). Il vient d'envoyer valdinguer les chaises et la table à l'autre bout de la terrasse, et soulève les grains de poussière qui crèent les ronds blancs sur la photo.

Ca sent l'orage, ça sent l'été...

L'hippodrome de San Isidro

J'ai fait l'acquisition d'un nouvel appareil photo, l'appareil Spiderman d'Arthur ayant rapidement montré ses limites, je peux donc reprendre la publication sur ce blog.

Aujourd'hui mercredi, j'ai profité du fait qu'Arthur n'avait école que le matin pour sortir le nez des démarches d'installation/rangement d'appart et aller faire un tour au soleil avec lui pendant l'après-midi.

A la sortie de l'école nous sommes d'abord allés nous faire un restaurant où j'ai pu tester un service proposé dans plusieurs lieux de sortie à Buenos Aires: Le restaurant mettait à disposition une baby sitter dans une salle de jeux située à côté des tables pour occuper les enfants pendant que les parents mangent ou patientent. J'ai trouvé le concept bien trouvé, Arthur en a profité en attendant que les plats soient servis et tout le monde était content (ceux qui ont déjà expérimenté une sortie restaurant avec notre petit garçon savent de quoi je parle).

Nous avions ensuite rendez-vous à San Isidro, une banlieu chic du Nord de la ville, pour une visite de l'hippodrome organisée par l'association "Buenos Aires Accueil" qui comme son nom l'indique, accueille les Français expatriés à Buenos Aires et les guide dans leur intégration.

L'hippodrome est un des plus grands d'Amérique Latine. Je n'ai pas saisi tous les commentaires qui étaient donnés en espagnol, mais apparemment il est agrémenté de nombreux platanes qui ont tous été importés de France.

Nous avons assisté de loin à la préparation des chevaux.
Puis les chevaux ont défilé un par un afin que chacun puisse les observer et choisir sur lequel il parierait. Arthur a pris cette tache très au sérieux.


Il voulait un cheval avec du bleu, il a donc choisi le numéro 3.


Et finalement ce sera le numéro 1 qui gagnera la course.


Une vue d'ensemble du champ de course avant la bataille...

Pas facile de photographier le passage des chevaux de la main droite, tout en tenant Dimitri du bras gauche.

Ce fut en tous cas une bonne journée.

Le nèbuliseur à compresseur de piston

Vendredi a été une journée bien remplie, c'est le moins que l'on puisse dire.

Déjà nous avons eu l'honneur de recevoir nos meubles après leur petit séjour à la douane. Et l'emménagement a été plutôt sportif. Autant en France le tout s'était déroulé avec 4 déménageurs dans la sérénité, autant ici nous avons vu débarquer une douzaine de personnes qu'il a fallu gérer en étant un peu sur le qui-vive, car on nous avait prévenus qu'il fallait veiller à ce que rien ne "tombe du camion".

Et puis c'est également ce jour-là que j'ai fait la découverte de l'hopital fort heureusement situé juste à côté de chez nous. Les 2 garçons toussaient depuis la semaine dernière où il avait fait particulièrement froid en France, et dans la nuit la toux de Dimitri s'était accentuée. Alors j'ai préféré aller consulter un pédiatre avec lui pendant que Cyril gérait la fin du déménagement. Arriver à l'hopital en France ce n'est déjà pas ce qu'il y a de plus agréable, alors dans un pays dont on ne parle pas la langue ça n'arrange rien. Mais les gens (le personnel, les autres patients, la sécurité) ont été très sympathiques et ont tout fait pour m'aider et me mettre à l'aise. En plus les Argentins adorent les enfants et dès qu'ils vous croisent avec un bambino ils vous parlent gentiment.

Tout s'est donc bien terminé, Dimitri n'avait rien de grave et je suis ressortie avec une petite ordonnance histoire quand-même de le remettre d'aplomb. C'est quand j'ai vu ce que me tendait le pharmacien que je suis restée perplexe. On m'avait en fait prescrit des inhalations de serum physiologique et ventoline, à faire avec un "nebulizer piston compressor". Soit en français selon la traduction qui figure sur le packaging de l'engin un "nèbuliseur à compresseur de piston".

Je n'avais jamais utilisé un tel engin en France, seulement une chambre d'inhalation toute simple pour Arthur mais rien d'aussi imposant.

Une fois la surprise passée j'ai installé Dimitri avec tout l'attirail et effectué la manoeuvre. A la finale ça s'est avéré assez efficace et le soir il allait déjà mieux.

Je m'excuse pour la qualité des photos mais mon appareil vient de m'abandonner lâchement, je ne sais pas à quoi sont dues ces rayures blanches qui barrent les photos, peut-être a-t-il pris un peu d'eau lors de la pluie torrentielle de la veille... Je suis maintenant obligée de poursuivre avec l'appareil numérique spiderman d'Arthur en attendant de m'en racheter un. Un peu d'indulgence svp donc pour les prochains posts de ce blog.

De découvertes en découvertes

Nous poursuivons la découverte de notre nouvelle ville d'adoption.

Il est fréquent ici de croiser dans les rues des promeneurs de chiens. Cette jeune fille par exemple en promenait 12 dans notre quartier. Ceux qui connaissent le feeling qui me relie aux chiens savent que s'il y a un job au monde que je ne pourrais pas faire c'est bien celui là!

Le soir nous sommes allés faire honneur à la cuisine argentine.

Un repas à base de fromage au début: Les restaurants servent une crème à mi-chemin entre le Kiri et la crème fraiche dans laquelle on trempe plusieurs sortent de pain d'inspiration italienne (de nombreux italiens ont émigré vers l'Argentine et y ont laissé une empreinte forte).

Puis la séquence fromage s'est poursuivie en entrée avec un fromage fondu à la Parilla, le barbecue argentin qui est une véritable institution.

Et enfin le repas a continué avec une Parillada de viande cette fois. Il est impossible de venir en Argentine sans gouter la viande qui est excellente, une des meilleures au monde, sans doute grâce aux bovins élevés avec la bonne herbe de la Pampa. On n'a pas su identifier tous les morceaux, mais il y avait pour sûr du boeuf, qui ici se mange bien grillé et non pas saignant, du boudin noir, des rognons, du ris, de la saucisse. On en saura certainement plus au fil des prochaines parillas.

Rentrée scolaire

Arthur a enchainé dès ce lundi avec la première journée dans sa nouvelle école. Il était très excité de découvrir ce nouvel environnement et semblait bien motivé.

Le lycée franco-argentin de Buenos Aires accueille environ 1500 élèves, de la petite section de maternelle à la terminale. La plupart des enfants d'expatriés français y suivent leur scolarité, mais la majorité des élèves du lycée sont en fait des argentins. Ils ne parlent généralement pas le français en arrivant dans l'établissement, et y apprennent la langue en suivant les cours. En maternelle tous les cours sont en français mais la personne qui aide la maîtresse à s'occuper des enfants ne parle qu'espagnol, et les enfants reprennent naturellement l'espagnol dès qu'ils sortent de la classe. A partir du CP les cours se font dans les 2 langues de manière alternée.

Ce lundi était un jour un peu spécial car les élèves du lycée organisaient un espèce de 'bizutage'. Le matin certains sont arrivés déguisés, on aperçoit d'ailleurs quelques "fantômes" à droite sur la photo, et en fin de journée quand je suis allée récupérer Arthur, un bon nombre de lycéens étaient recouverts de boue... Nus n'avons toujours pas compris la raison de cet évênement.

Pendant qu'Arthur était à l'école et Cyril au boulot, je suis allée à l'appartement réceptionner l'installateur internet. Alors que je me trouvais dans la cuisine j'ai eu la surprise de voir descendre un laveur de vitres derrière la fenêtre, ça surprend quand on ne s'y attend pas!

Et voilà une des vues depuis notre appartement, le quartier est très agréable, plus de détails sont à venir dans un prochain post.

Llegamos a Buenos Aires

Vendredi soir l'heure du départ a sonné.

Arrivés à l'aéroport nous avons commencé par faire emballer tous les bagages afin d'éviter la disparition innoportune d'affaires comme au mois d'aout lorsque nous avions déjà fait la traversée avec Cyril.



Puis l'heure est venue de dire au revoir à Dad et JC qui m'avaient gentiment accompagnée.

Le trajet s'est ensuite déroulé sans trop d'encombres mais a confirmé ce que je pensais: Un Lyon-Madrid-Buenos Aires c'est déjà long, très long en soi. Mais en plus seule avec 2 enfants de 6 mois et 4 ans c'est rock'n roll, très rock'n roll!

Nous avons donc été bien soulagés de l'arrivée à BA et heureux de retrouver Cyril qui avait déjà fait des progrès fulgurants en espagnol.

Nous sommes installés à l'hotel en attendant l'emménagement des meubles pour l'instant bloqués à la douane jusqu'à vendredi prochain. Le premier week-end a été consacré à la chasse à l'électroménager, ce qui nous a permis de tester le concept du caddie-siège bébé, Dimitri a eu l'air d'apprécier.

J-2

J-2 avant le départ pour le reste de la troupe (Arthur, Dimitri et moi), l'excitation est à son comble! Nous serons heureux de retrouver Cyril et découvrir notre nouvel environnement. J'ai préféré opter pour un vol de nuit afin de mettre toutes les chances de mon côté et essayer de faire dormir les 2 loulous pendant les 12h30 du trajet Madrid-BA. On peut toujours rêver...

Arthur sait maintenant bien repérer où se situe l'Argentine sur une carte. Il sait que ce n'est pas à côté et qu'on y va en avion, mais il invite tout le monde dans son nouvel appartement. Son coiffeur croix-roussien a gentiment décliné l'invitation cet après-midi.

Il fera donc sa dernière journée scolaire française vendredi avant de prendre la direction de l'aéroport, et il attaquera dans sa nouvelle école franco-argentine lundi prochain. Il arrivera en fin d'année scolaire puisque étant dans l'hémisphère Sud, l'école ferme pour les grandes vacances le 11 décembre jusqu'à fin février pour le redémarrage de l'année suivante. Ce décalage de 6 mois ne va pas sans poser quelques soucis par rapport à la continutité de sa scolarité cette année. Heureusement qu'il n'est qu'en maternelle!

Voilà, il ne me reste plus qu'à récupérer demain mon Visa qui se sera fait attendre jusqu'à la dernière minute, puis à faire le grand saut, arrivée prévue le 17 octobre.

Nous nous apprêtons ainsi à rentrer de plein fouet dans le printemps, ce qui ne sera sans doute pas le point le plus désagréable...

Une bonne chose de faite

La liste des actions à finaliser avant le départ ne laisse pas de répit dans les semaines qui précèdent le voyage. Voici un petit aperçu non exhaustif de ce qu'il y a eu (ou qu'il reste) à faire côté France:

- Résilier l'inscription d'Arthur à l'école française

- Suivre la formation inter-culturelle sur l'Argentine

- Commencer les cours d'espagnol (cf post de septembre)

- Prendre RDV à la banque pour la nouvelle gestion des comptes

- Se marier (eh oui, sinon pas de visa longue durée pour moi)

- Mettre fin au contrat de la nounou et gérer la procédure qui va avec, idem pour la femme de ménage

- Faire le bilan de santé pour toute la famille + les vaccinations qui vont bien

- Dire au revoir à tout le monde (cf post de septembre)

- Prendre RDV avec des conseillers fiscaux, et régler la question des impots

- Gérer le déménagement, le listing des affaires pour les douane

- Faire les visas longue durée (rassembler les casiers judiciaires, les certificats de naissance et mariage en format multilingue, puis les faire apostiller par des cours d'appel aux 4 coins de la France, et enfin aller au consulat argentin à Paris tous les 4 pour terminer les formalités)

- Résilier la location du parking, la freebox, GDF, EDF, etc...

- Prévenir la CAF, la secu, les mutuelles

- Faire tous les changements d'adresse

- Mettre à jour les contrats d'assurance

- Vendre les voitures

- Vendre l'appartement

Cette semaine la deuxième voiture a enfin été vendue, voilà une bonne chose de faite.

Il ne reste plus qu'à vendre l'appartement, le compromis devrait normalement être signé semaine prochaine.

Il ne restera ensuite "plus qu'à" faire les démarches inverses côté argentin. Heureusement nous avons déjà trouvé le logemement lors de notre pré-visite en aout, et également inscrit Arthur à l'école franco-argentine.

Un bon voyage pour Cyril

Cyril a été le premier à partir. Je l'ai accompagné à l'aéroport de Saint-Exupéry à 5h30 du matin. Ca lui a fait bizarre de n'avoir entre les mains qu'un aller simple mais il avait le sourire.

Il a eu la chance d'être surclassé sur le vol Madrid-Buenos Aires et a donc passé un excellent vol.

Je le rejoins quant à moi dans 2 semaines avec les 2 enfants. Le vol de 13h risque cette fois d'être nettement moins agréable, à suivre au prochain post...