vendredi 16 juillet 2010

Mieux que dans le film...

Vous connaissez le film taxi? Moi aussi, d'autant plus depuis que j'ai vécu en vrai un remake des scènes les plus cultes où le taxi explose tous les records pour emmener les clients à leur destination finale en un temps improbable.


Tout a commencé au comptoir Air France à Buenos Aires, où nous nous apprêtions à faire l'enregistrement pour un vol à destination de Paris. Nous profitons en effet des vacances scolaires d'hiver ce mois de juillet pour venir nous réchauffer un peu en France et rendre visite à nos familles et amis. Nous avions évidemment nos passeports et billets, mais v'là-t'y-pas que l'hôtesse nous demande de présenter les papiers prouvant que nous sommes bien les parents de nos 2 enfants, en nous certifiant que ceux-ci nous seront demandés par les autorités douanières pour pouvoir sortir du pays.

Argentine, quand tu nous tiens... Alors nous savions que lorsqu'un des parents veut sortir seul du territoire avec ses enfants mais sans la présence de l'autre parent, il doit être muni d'une autorisation signée du père et de la mère devant notaire. Nous avons fait faire ce document mais là il ne s'agissait pas de cela! Il s'agissait de prouver que nous étions bien les parents de nos enfants et ce coup-là on ne nous l'avait encore jamais fait!

Surtout que, comment dire, nous avons tous le même nom de famille sur nos passeports, et que même si on avait voulu renier nos enfants on n'aurait pas pu tellement ils nous ressemblent. Et puis sortir du territoire on l'a déjà fait 3 fois, 2 fois pour le Brésil et 1 fois pour l'Uruguay, et on ne nous a jamais rien demandé, mais cette fois ils avaient décidé de nous embêter. Limite s'il ne fallait pas qu'on fasse sur le champ un test d'urine et une prise de sang pour pouvoir rester à l'aéroport avec nos enfants.

Il n'y avait plus qu'une seule solution, filer à l'appartement chercher des extraits d'acte de naissance traduits en espagnol puis revenir à l'aéroport avant que l'avion n'ait décollé. Le tout en 1h15 aller-retour top chrono, pour un trajet qui se fait normalement en plus de 2h, autant dire mission impossible.


Notre salut nous le devons à un chauffeur de taxi qui a vraiment pris tous les risques pour réaliser cet exploit. Je me suis vue revivre le film, pendant que Cyril resté à l'aéroport avec les enfants mettait la pression à la compagnie pour qu'ils nous attendent. J'étais bien contente d'être tombée sur un taxi qui avait une ceinture de sécurité opérationnelle à l'arrière ce qui est rarement le cas, et je me serais volontiers passée de ce petit coup de stress, mais on n'était absolument pas enchantés à l'idée de devoir retourner à la maison avec tous les bagages en attendant de trouver des places disponibles sur un vol ultérieur.


Le véhicule n'a pas sorti les ailerons automatiques mais a quand-même réussi un exploit puisque je suis arrivée à l'aéroport 25 minutes avant le décollage de l'avion. Juste le temps, à 15 secondes près, de faire partir les bagages sur le tapis et de passer les contrôles. Et le plus beau dans tout ça c'est qu'à la douane, ces papiers ON NE NOUS LES A PAS DEMANDES! C'est le fameux mystère des formalités, los trámites comme on dit ici, que nous arriverons peut-être à percer un jour, avant la fin de notre expatriation on l'espère.

Sur ce, je vous souhaite un excellent mois de juillet. Vous l'aurez compris nous serons pour notre part en France donc probablement assez peu devant l'écran, mais rendez-vous au retour pour la suite de nos aventures Argentine.

2 commentaires:

beltranso a dit…

Bon, moi je me languis d'avoir le compte rendu du retour avec le tableau grandissime !!
Bon retour. des bisous.
Sonia

Virginie a dit…

Ben tu vois c'est simple: Le tableau il est pas passé! On a réussi à le trasporter jusqu'à l'aéroport en le coissant au-dessus de nos têtes dans la voiture, d'ailleurs j'aurais dû prendre une photo car c'était comique. Mais après pour la nana d'Air France c'était niet, ou alors on payait un supplément qui coûtait le prix du tableau lui-même. Résultat ma maman est repartie avec, il nous attend à Lyon bien au chaud :-(